Jacques Oudin

souvenir d'un résistant deporté

Jacques aujourd'hui

« Jacques OUDIN fut de ces français héroïques dont le sacrifice permit à la France de retrouver sa liberté et son honneur. »

C’est ce qu’écrivit le Général de Gaulle dans une lettre adressée à la mère de jacques Oudin le 29 juin 1946.

Depuis sa mort, le souvenir de Jacques OUDIN a été conservé, sa mémoire a été honorée. Il est décoré à titre posthume: Chevalier de la Légion d’honneur, médaillé de la croix de guerre 39-45 , officier de la médaille de la Résistance et décoré de la médaille des engagés volontaires.

Le 17 mai 1946, la municipalité de Maisse honore son enfant Jacques OUDIN. Sa famille pose une plaque de commémoration toujours existante sur le caveau familial. Son nom est gravé sur le monument aux morts au coeur du jardin botanique de la faculté de Pharmacie de Paris Descartes et sur les portes de verre du mémorial de la déportation à Compiègne.

Jacques est aussi souvent cité dans les livres portant sur la résistance:

  • dans le livre «Une certaine idée de la resistance» d’Olivier Wieviorka
  • dans le livre "Le voyant" de Jérôme Garcin
  • il est Georges dans « Et la lumière fut » de son ami Jacques Lusseyran

Par le délibéré du 30 mars 1953, la mairie de Paris donne le nom de Jacques à une rue du 13ème arrondissement, à proximité de la rue Rubens où il a habité. La rue jacques Oudin sera inaugurée en présence de sa famille le 8 avril 1954.

La refonte d’urbanisme du quartier fait malheureusement disparaitre la rue Jacques Oudin, mais une stèle du souvenir de jacques est inaugurée le 18 juin 2000 dans le jardin des 2 moulins par Jacques TOUBON, alors maire du 13ème arrondissement.

 

 

 


70 ans après la fin de la guerre, n’oublions jamais le courage et le sacrifice des résistants pour sauver la France.

70 ans après la disparition de Jacques OUDIN, nous,sa famille, n’oublions jamais notre oncle qui a offert sa jeunesse et sa vie,

Soyons fiers de ses actes, comme lui soyons humains et généreux, et comme lui, ayons à coeur d’agir toujours pour la grandeur de notre pays.

« Oudin n’avait pas de secret, il était droit comme une flamme, ce garçon fier et parlant haut ne savait que travailler. Il se révélait chaque jour davantage. Il osait tout, ne reculait devant rien. L’action le faisait monter au dessus de lui-même. Il était l’un des rares hommes qui pour exister ont besoin qu’on exige d’eux l’impossible. »

Jacques Lusseyran, camarade de Jacques, résistant, déporté (1924-1971)